ppm me suggère d’écouter plus mon corps, qu’arrivé à une certaine limite le corps nous fait savoir quand il arrive à saturation.
Je suis plutôt d’accord avec ça. Je vois, j'ai arrêté de fumer parce que comme une accro à la clope que j’étais, j’en suis arrivé à un stade où mon corps m'a dit stop : je toussais jour et nuit, j’avais la laryngite du fumeur sur 2 cordes vocales. Et puis, j'ai commencé à faire de l'apnée du sommeil, j’arrêtais de respirer en moyenne 9 fois par heures (dixit l’hôpital où j’ai fait des examens). Alors j’ai fait un bilan pulmonaire : tout allait bien ; capacité pulmonaire normale, état des alvéoles nickel etc…,ma toux n’était due qu’à l’irritation. J’ai donc décidée d’arrêter de fumer tant que tout aller encore bien…
Pour y arriver, je me suis préparée psychologiquement pendant 6 mois :
Etape 1 : observer les non fumeurs : mais que font-ils de leurs mains toute la soirée quand on tchatche ? Et quand ils attendent et quand ils boivent le café ? et quand ils ne font rien ?
Etapes 2 : M’imaginer en non fumeuse dans toutes les situations où j’aimais particulièrement fumer : en conduisant, en sirotant un verre, juste après m’être lavée les dents (je sais celle-là elle est bizarre mais je l’adorais). Je visualisais la même scène sans cigarette.
Etape 3 : Dire à tout le monde que tu va arrêter de fumer. Personne ne te croiras mais on te dira : c’est vachement bien ! (mais les gens ne savent pas bien mentir) et puis si tu as un peu de fierté comme moi, tu voudras te prouver que non seulement tu l’as dit mais tu peux le faire.
Etapes 4 : Chercher de l’aide, pour moi ça aura été la lecture de « La méthode simple pour en finir avec la cigarette » de Allen Carr et deux séances d’hypnoses (on y croit ou on y croit pas, perso, ça m’a bien aidé je pense)
J’avais essayé une fois d’arrêté de fumer en 2000, je n’avais tenu que 2 petits mois, je pense que c’est parce que je ne le faisais pas pour moi, mais pour mon copain de l’époque qui me cassait les pieds pour que j’arrête. Je l’ai donc fait et je n’ai pas tenu. Toutes les filles que je connais, qui ont arrêté de fumer enceinte, ont repris après l’accouchement ou l’allaitement. Toutes les personnes que je connais, qui ont arrêté de fumer pour quelqu’un, on reprit à un moment ou à un autre.
Je pense que l’arrêt du tabac ne peut être efficace que lorsqu’on le fait pour soi. L’écoute de son corps est très efficace, si mon corps ne m’avais pas dit stop, si je n’avais pas souffert de toux chronique, je ne pense pas que j’aurais arrêté.
Je ne voulais pas faire un roman à la base et finalement, je vois que j’ai des choses à dire hein !
Certainement que je devrais faire pareil pour l’alcool et aussi pour la nourriture mais soit mon corps ne parle pas assez fort, soit je fais vraiment la sourde oreille !! Je pencherai pour la 2ème option, parce qu’il y a des signes parlants : 20 kg en trop (rapport à la nourriture ça !), des brûlures d’estomacs fréquentes, des effets flagrants les lendemains d’alcool (mains qui tremblent, visage rouge, estomac en vrac, intestins pareils, idées confuses, trous noirs, envie de dormir et sommeil impossible…) et encore, là ça va mieux, fut une période où j’avais même du mal à cicatriser des petites blessures.
Pourtant je sens bien quand je n’ai plus faim ou quand je commence à être trop gaite… Mais je continue quand même ! Même si je suis mal après.
Ps : Je tiens à dire que c'est parce que ppm00 m'y a encouragé que j'ai crée ce blog, merci ppm et merci pour vos commentairesqui me donne matière a réfléxion