Cet article est écrit le 11 septembre au soir.
Je réfléchis, je ne devrais pas quand j'ai bu, ce n'est pas le meilleur moment.. Quoique justement si, c'est le meilleur moment.
Je ne vous refais pas le topo, je vis au dessus de ma mère, on partage la cuisine alors si je veux me ravitailler en alcool, il faut que je descende par l'escalier en bois grinçant et bruyant.
Bref, tout ça pour dire que si j'ai envi de boire je peux le faire, mais psychologiquement j'ai le sentiment de ne pas pouvoir. Quand je vivais seule et que j'étais au chômage, je buvais déjà (rôô la découverte, dis!!) mais je pouvais le faire très librement, sans contrainte d'horaire de lever, de coucher, de norme, de quantité, etc...
Je vivais bien, enfin pour une chômeuse alcoolique quoi...
J'aime mon boulot, j'aime ma mère, j'aime mon copain, mais vous savez que des fois, j'ai envi d'être seule célibataire et sans emploi pour n'avoir aucune responsabilité, aucun scrupule, aucun compte a rendre, et rien a perdre, juste pour pouvoir boire..
Me retrouver juste ma bouteille et moi ou moietmabouteilles...
Je sais que ça doit vous paraitre grave à vous ! Y’a pas d'autres alcolos dans mes lecteurs? Quelqu’un qui pourrait comprendre ça?
Que ceux que j'aime sont mes gardes fou, mes barrières de sécurité et que parfois, j'aimerai presque me couper de tout, des gens que j'aime juste pour pouvoir donner libre cours à mon vice, plonger vraiment jusqu’au fond, jusqu’aux ténèbres... juste une semaine.
J’aime ma vie actuelle, j'aime être presque dans la norme, j'aurai tellement aimé y être dans la norme, je m'en sens tellement loin, physiquement, moralement, mentalement...
1 semaine, juste 1.... Que je ne prendrais jamais...
Pour ne pas tout perdre
Edit : et vous avez eu le courage de lire ce texte en noir sur gris foncé! Ben vous m'aimez plus que je ne l'aurais cru! cela me touche beaucoup!