Les conséquance de ces mensonges ne se firent pas attendre.
Des copains m'ont l'aissé tombé, mon insulté, m'ont jeté des bouts de bois avec un A dessus parce que c'était un arabe (et le fait que ce soit leur pote ne les a pas dérangé... On était tous du meme quartier pourtant)
Au collège j'ai eu une "réputation", tous les jours je me battais parce qu'on me mettait une main au fesses ou parce qu'on me parlait mal. Je me battais physiquement : à pousser, à me proteger, à me défendre mais aussi psychologiquement : à essayer de garder la tête haute, à répondre, à ignorer, à pas me laisser marcher dessus.
Et puis un jour ça a dérapé, en allant en sport, je me suis faite attraper par 3 garçons de ma classe dans les toilettes, ils ont commencer à me toucher, à vouloir m'embrasser.. Je ne sais pas comment j'ai fait mais j'ai reussi à garder la porte entreouverte. Le gars chargé de la porte n'arrivait pas à la fermer (je l'entends encore dire : mais putain elle a de la force cette salope) J'utilisais toute ma force pour tenir cette foutue porte légerement entreouverte, c'était la seule lumière qui filtrait, j'ai hurlé qu'on vienne m'aider et de ma main libre, j'essayais de chasser les mains sur mon corps. Cet evenement n'a pas dû durer plus d'une minute, mais pour moi ce fut une éternité.
Il y'avait un gars dans un des toilettes, il est venu m'aider, il a allumé la lumière, il a crié et les a menacé. Je suis sortie, j'ai gifflé la fille qui a assité à la scène et n'a rien fait et j'ai gueler sur les profs qui n'ont pas pu ne rien entendre. Je suis rentrée chez moi et je ne suis plus retournée en sport au collège.
Je n'ai pas porté plainte, j'en ai parlé à personne, j'ai gardé Mustafa, mon sauveur, comme ami pendant longtemps.
Encore une fois, un de ces 3 garçons, un soir où j'étais allé voir une copine jouer au volley, m'a encore prise par surprise et m'a mis une main sous la gorge et m'a dit de m'allonger. J'ai refusé. Il m'a répéter de m'allonger où sinon il me violerait. J'ai refusé. Il m'a embrassé et m'a dit que j'avais de la chance qu'il m'aime sinon, j'y serai passsé. Il m'a dit va t'en.. vite, je suis partie en courant je n'ai pas demandé mon reste.
Une autre fois, un garçon, à qui j'avais répondu suite à une insulte m'a demandé des excuses. J'ai refusé, il m'a mis un couteau sous la gorges en disant que si je ne 'excusais pas il me planterait. Il y avait du monde, je lui ai dit : "de toute façon t'as cas me planter si tu veux passer ta vie en prison, moi, je ne m'excuserai pas"
J'avais eu peur, mais à ce moment là je crois que j'aurai pu mourrir ça m'aurait été égal